Un projet pour améliorer la qualité de vie au travail, diminuer l’absentéisme et améliorer les relations entre collègues. Chaque mois une nouvelle méthode simple pour accroître le bien être de tous.
Augmenter le bien être physique et mental des salariés avec un projet peu ou pas couteux ?
Ce projet (d’un total de cinq méthodes) s’adresse à tous types d’entreprises évoluant en milieux clos. Il s’articule autour de cinq axes facilement applicable au monde de l’entreprise, il s’avère peu coûteux et s’il est bien appliqué s’avérera très bénéfique aussi bien à chacun des protagonistes que pour l’ensemble de l’ entreprise elle même !
Ce projet a pour point de départ les plantes dont je connais déjà les bienfaits d’un point de vue empirique, et que les longues recherches que j‘ai mené m’ont conduit à établir d’un point de vue scientifique et technique.
Principaux Objectifs du projet
(Données chiffrées plus loin selon la méthode employée)
Améliorer la santé des salariés sur le plan physique et psychologique. (Méthode I+II+III+IV+V)
Favoriser l’efficacité des services et l’efficience de fonctionnement des équipes déjà en place. (Méthode III)
Permettre de réduire à minima l’absentéisme de 10 %. (Méthode I+II+III)
Améliorer la fluidité des échanges avec le public accueilli. (Méthode I+III+V)
Améliorer conséquemment la qualité de l’air, respirer en milieux clos en remplaçant les facteurs générant de la pollution intérieure. (Méthode I+IV)
Faire baisser les dépenses liées au arrêts maladies et aux dépenses de la sécurité sociale (lutte efficace contre risques psycho-sociaux et troubles musculo-squelettique). (Méthode I+II+III+IV+V)
Faire baisser les dépenses énergétiques en matière d’éclairage. (Consommation électrique) (Méthode II)
Le contexte actuel inscrit le projet dans la nécessité d’une réponse rapide, simple et efficace
***Situation descriptive détaillée, utile à la présentation du contexte ; passer directement à : Pertinence et efficacité du projet pour la présentation du projet en tant que tel.***
Même si nous avons tous un point de vue propre quant à nos conditions de vie au travail et aux moyens mis en œuvre pour les améliorer, les études suivantes se basent sur un état de fait, sont tirées de données objectives et permettent de pouvoir faire un constat objectif et sans appel de la situation de départ.
Nous parlons là de risques psychosociaux1 qui sont à la jonction entre l'individu et sa situation de travail, pouvant être à la fois la cause et la conséquence de troubles de santé préjudiciable à la santé des personnes, à la stabilité des organisations mais aussi coûteux pour la société.
Il s'agit de répondre à un problème majeur de santé publique.
Le stress, étant un élément prédominant dans les troubles psychosociaux, mettons en évidence les nuisances qu’il engendre :
Le coût du stress est estimé à environ 20 Milliards d'euros par an pour les états membres de l'union européenne (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail).
Le stress serait à l'origine de 50 à 60% de journées de travail perdues (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail).
Il touche 4 salariés sur 10 et se répercute sur la vie personnelle, 37% se déclarent très fatigués (source : enquête ANACT/CSA juin 2009).
Pour l’État : le nombre de journées d'arrêt de travail, liées à une maladie et couvert par la sécurité sociale est passé de 180 millions en 2000 à 204 millions en 2011.
Cela représente un coût passant pour la sécurité sociale de 4,3 Milliards d'euros en 2000 à 6,3 Milliards d'euros en 2011 (source le monde.fr).
Pour les entreprises : le coût direct est évalué à 45 Milliards pour l'ensemble des entreprises du secteur privé (coût prenant en compte le maintien du salaire de l'employé absent, le coût de son remplacement temporaire éventuel et " la perte de valeur ajoutée entraînée par cette absence ").
Le coût indirect, à savoir les cotisations dédiées aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, prévention, prévoyance alourdirait encore de 15 Milliards la facture. Selon une étude du groupe Malakoff Médéric (assurance santé et prévoyance) qui porte sur 3 Millions de salariés d'entreprises clientes, 32,6% des salariés ont été absents en 2014 au moins
une fois dans l'année, un chiffre qui demeure stable par rapport à 2013 : 32,4% (chiffres disponibles sur emploi.gouv.fr).
La durée moyenne d'un arrêt maladie était de 18,1 jours, contre 17,4 l'année précédente (source : latribune.fr).
Un constat est fait depuis plusieurs années notamment par l'observatoire de la vie au travail qui indique que l'environnement de travail des salariés se dégrade et la moitié des personnes interrogées déclarent être insatisfaites ; les conséquences sur l'engagement des salariés serait désastreuses selon l'institut Gallup, 87% des salariés dans le monde ne seraient pas engagés dans leur travail (source Gallup spécialisé dans les sondages)
Pertinence et efficacité du projet
Ce projet s’inscrit dans une politique active de lutte contre les risques psychosociaux, de développement durable et responsable, d’innovation en matière sociale et environnementale.
Je souhaite que ce projet associe cinq procédés différents car si chacun des procédés apporte déjà des bienfaits tels qu’une utilisation séparée les rend déjà efficaces, leurs associations permettrait de créer une synergie capable d’amplifier considérablement les résultats probants déjà obtenus séparément (tirées d’études validées par des autorités scientifiques dont les résultats sont vérifiés et vérifiables).
La finalité du projet n’est rien de moins que de :
D’offrir un meilleur cadre aux salariés et de permettre de meilleurs échanges avec le public accueilli.
D’augmenter l’efficacité des salariés tout en faisant baisser simultanément l’absentéisme.
De diminuer et/ou d'amoindrir considérablement les troubles de santé liés aux risques psychosociaux.
De faire baisser les dépenses liées aux problèmes de santé des salariés.
Quel est la vocation de ce projet ?
Améliorer de façon durable la qualité de vie au travail
Renforcer la concentration
Augmenter l’efficacité des individus/des équipes
Augmenter la qualité des échanges(en interne et dans l’accueil du public)
Diminuer la fatigue
Réduire l’absentéisme
Pour les salariés :
Baisser le niveau global de stress
Diminuer les troubles liés aux activités de bureaux
Augmenter la cohésion sociale
Améliorer le cadre de vie
Être en meilleure santé
Permettre une meilleure qualité de l’air
RAPPEL : tous ces points sont tirées d’études validées par des autorités scientifiques dont les résultats sont vérifiés et vérifiables pratiquées de façon empirique dans des structures existantes. (Voir plus bas)
Ce projet peut être normalisé et s’adapter à un vaste panel de structures.
Comment parvenir à ces résultats ?
En associant les éléments et méthodes suivantes :
L’utilisation de plantes pour végétaliser les espaces de travail.
L’emploi de réflecteurs de lumière. (À ne pas confondre avec les panneaux solaires dont la fonction est différente).
La mise en place de la cohérence cardiaque.
Le remplacement des produits d’entretien chimiques par du biologique.
L’utilisation de la Géobiologie pour s’assurer du bon emplacement des postes de travail.
Ces différentes méthodes, en apparence éloignées les unes des autres sont en réalité complémentaires et permettent la création d’un cercle vertueux tendant à augmenter l’efficacité de chacune (voir ci-après).
Vous verrez par la suite et en détail le bien fondé de chaque méthode et leurs usages simultanés.
Pourquoi avoir recours à ces méthodes là ?
Le bien-fondé du projet méthode par méthode
Méthode I
Le but de ce travail est de démontrer clairement, et de façon formelle la corrélation qu'il existe entre la présence de plantes et les bénéfices majeurs apportés aux salariés de façon empirique, en s'appuyant sur des études scientifiques étayées.
Je m’attacherai, au travers de divers exemples à démontrer de l'attrait réel et du caractère actif des plantes dans le fonctionnement humain d'un point de vue psychologique, physiologique et environnemental.
J’évoquerai ensuite d’autres techniques associées et complémentaires à l’utilisation des plantes sur le lieu de travail. Il sera question dans ces études de plantes à l'intérieur même des bureaux et non des effets liés à la vue de celle-ci en dehors des bâtiments.
Sans toutefois évoquer longuement les effets positifs de la nature (en extérieur) sur l'être humain il convient d'introduire le propos en ayant à l'esprit quelques connaissances sur le sujet. Le professeur et scientifique comportemental Roger Ulrich en 1984 a observé des patients après des opérations chirurgicales de même nature et dont les lits étaient positionnés soit devant un mur de briques soit devant un cadre naturel ; il apparaît que les patients ayant vue sur des arbres prenaient moins d'analgésiques et que la durée de leur convalescence était moins longue.
L'être humain est en effet capable de distinguer pas moins de 2000 nuances de verts contre seulement quelques-unes pour le rouge...
Une récente étude de 2009, de Seong Hun Park et Richard H Mattson de l'université d'état du Kansas au département des ressources horticoles et forestières toujours menée en milieu hospitalier sur 90 patients âgés d'en moyenne 47 ans et ayant subis une hémorroïdectomie a été conduite.
Le groupe de 90 patients a été scindé en deux : le premier dans des chambres hospitalières traditionnelles, le second dans des chambres hospitalières traditionnelles aussi mais agrémentées de plantes.
Les patients ayant eu des plantes vertes dans leurs chambres durant leur convalescence ont ressenti une douleur moins intense et ont été moins anxieux que le groupe dont la chambre étaient dépourvue de verdure.
Ils ont de surcroît estimé leurs chambres plus propres, plus confortables, plus relaxantes plus joyeuses et plus calmes que l'autre groupe qui avait pourtant les mêmes types de chambres hospitalière, si ce n'est la présence de plantes.
Une étude menée par un groupe de l’université de Harvard (Cambridge aux USA) a démontré que le simple fait de s’occuper d’une plante réduit de moitié la mortalité des pensionnaires en maison de retraite (extrait du livre de David Servan Schreiber Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse p 216 pocket évolution 2005;tiré de Rodin,J,Langer,EJ (1977) long-term effects of a control-relevant intervention with the institutionalized aged, journal of personality and social psychology vol 35, p897-902.
Une autre étude anglaise de 2015, plus large cette fois a été dirigée par le Docteur Netta Weinstein (Maître de conférences en psychologie sociale et environnementale), elle a mis en lumière le fait que la nature (campagne) et les espaces verts (ville) apportent plus de cohésion sociale et moins de criminalité au niveau local.
Cette étude a été menée à partir de données sur 2079 adultes sur la Grande Bretagne, elle a pris en compte plusieurs critères : densité, taux de chômage, statuts socio-économiques et l’accès aux jardins, forêts ou espaces verts.
Il s’avère que le contact avec la nature améliore la cohésion sociale d'environ 8% quel que soit les facteurs socio-économiques et que le taux de criminalité diminuerait d'environ 4%.
(Annexe de la dépêche).
Une étude menée ( par Marlon Nieuwenhuis docteur et chercheur en psychologie université de Cardiff ; Craig Knight Docteur en psychologie et spécialisé dans l'environnement du travail à l'université de l'Exeter ; Tom Postmes professeur en psychologie sociale à l’université de Groningem et Alex Haslam professeur de psychologie à l'université du Queensland ) durant plusieurs mois et publiée dans le «journal of experimental psychology » puis relayée par le point en 2014 , constate une augmentation de la productivité des salariés de 15% grâce à l'unique ajout de plantes au sein des bureaux .
Parmi les tests effectués, une série de quinze questions a été posée aux salariés et les personnes qui avaient dans leurs champs de vision au moins trois plantes ont répondu plus rapidement que les autres sans commettre pour autant plus d'erreurs.
En outre, les chercheurs de cette étude ont constaté une hausse de la concentration et de la satisfaction des employés grâce aux plantes.
Une autre étude publiée en 2007, cette fois par la société américaine des sciences horticoles s'est penchée sur les bénéfices psychologiques des plantes sur le lieu de travail en s'appuyant sur le témoignage de 385 employés de bureaux norvégiens avant et après l'introduction de plantes dans leurs bureaux.
Les résultats ont mis en évidence les effets positifs de la présence de plantes notamment pour la productivité, l'absentéisme (moins d'arrêts maladies) et la diminution du niveau de stress ressenti et physique.
En 2000 le Docteur Tove Fjeld, professeur à l'université agricole de Norvège a mené une étude dans un service de radiologie.
Elle a d'abord observé le personnel dans son cadre de vie usuel pendant trois mois puis leurs a soumis un questionnaire d'évaluation de santé composé de trois parties concernant les problèmes neuropsychologiques (fatigue, nausée, migraine...), les problèmes de nature ORL (toux, sensation de gorge sèche ou irritée...) et les problèmes dermatologiques (irritation, assèchement de la peau...).
L'année d’après, à la même saison et durant le même laps de temps elle a procédé à la même évaluation mais en ajoutant des plantes sur le bord des fenêtres, sur le sol ou les meubles.
Avec pour seule et unique différence la présence de plantes les résultats sont pour le moins éloquents : diminution des migraines de 45%, diminution de la fatigue de 32%, baisse de la toux et diminution des problématiques ORL et dermatologiques chez le personnel. (Liste exhaustive et étude disponible en annexe).
Il s’avère que lorsque les bureaux possédaient des plantes et des fleurs, les managers étaient également plus appréciés….
LES PLANTES ET LA POLLUTION INTÉRIEURE
La dépollution de l'air intérieur par les plantes : la Bio-épuration
Les plantes, nous l'avons vu, outre les effets bénéfiques qu'elles engendrent sur le mental du salarié et sur sa santé physique agissent également sur l'air ambiant qu'il respire ; soit en moyenne 6 litres d'air par minutes.
Les plantes grâce à la photosynthèse produisent autant d'oxygène (O2) qu'elles absorbent de dioxyde de carbone (CO2) et enrichissent l'atmosphère en oxygène, l'exemple le plus parlant étant l’Amazonie, le poumon vert de la planète.
Les intérieurs sont pollués, notamment par les composés organiques volatiles (COV) issus par exemple des peintures, des produits ménagers, ou bien des meubles qui peuvent être inodores ou avoir plus ou moins une odeur caractéristique.
Pour rappel les COV sont nocifs pour la santé, de nature très volatile et un certain nombre sont classés cancérogènes certains, ils sont présents dans l'air intérieur puisque les matériaux de constructions, les produits d'entretien et le mobilier sont des sources non négligeables d'émission de COV (ANSES).
Un rapport exhaustif des effets néfastes des COV est disponible en format PDF à l'adresse suivante : ors-idf.org rapport COV final (Observatoire régional de santé Île de France) ou sur officiel-prevention.com.
Les principaux composés du COV sont : l'Ammoniac, le Benzène, le Formaldéhyde, le Monoxyde de carbone, le Toluène, le Trichloréthylène, le Xylène….
Formaldéhyde : classé depuis 2004 par le centre international de la recherche sur le cancer (CIRC comme substance cancérogène avérée pour l'homme). Il se retrouve dans les intérieurs car contenu dans l'ameublement, les produits de construction, les produits de décoration, les revêtements de sol, les détergents. C'est un COV très irritant, pour les yeux, le nez, la gorge même à de faibles concentrations.
Xylène et toluène : inclassable quant à leur cancérogénicité selon le CIRC, ils sont contenus dans les peintures, les vernis, les encres d'imprimerie, les colles, les cires et utilisés dans des produits cosmétiques et pharmaceutiques.
Benzène : cancérogène avéré par le CIRC, pour les leucémies. Il résulte à la fois des sources intérieures et du transfert de la pollution atmosphérique. Il est contenu dans les matériaux de construction et d'ameublement.
Ammoniac : présent dans les produits de nettoyage, et utilisé notamment dans l'industrie des fibres textiles. Il n'est pas reconnu cancérogène pour l'homme, son exposition peut toutefois provoquer une irritation des muqueuses oculaires et respiratoires à haute concentration. On observe entre autres : irritation trachéo-bronchite, atteinte oculaire, brûlure chimique cutanée, ulcérations et œdème des muqueuses nasales.
Hexane : cancérogène, provient essentiellement de produits pétroliers.
Trichloréthylène : utilisé pour le dégraissage il a une toxicité sur le système nerveux central et le cœur.
Quasiment tous sont classés cancérigènes possibles, probables ou avérés par le site cancer environnement.fr affilié à la Fédération française des Centres de lutte contre le Cancer.
L''observatoire de la qualité intérieure de l'air précise que les imprimantes, ordinateurs et photocopieurs pourraient être une source non négligeable de COV ainsi que d’ozone, de particules fines, en plus d’être pourvoyeurs d'ions positifs, néfastes au bien-être.
Heureusement, la pollution intérieure n'est pas une fatalité ….
Dès 1973 le docteur Wolverton chercheur environnemental travaillant pour la NASA (administration nationale de l’aéronautique et de l'espace aux USA) en charge d’études concernant les effets des plantes sur la pollution de l'air s'est intéressé aux COV et à leurs éradications ou diminutions (étude de la capsule habitée de la mission skylab3).
Le "BioHome" (un espace hermétiquement fermé) fut équipé sur chaque porte extérieure de capteurs de prélèvement de l’air intérieur. Des analyses avec un chromatographe et un spectromètre de masse ont montré des niveaux élevés de COV, avant la disposition de plantes à l'intérieur du lieu.
Lorsqu'on entrait dans le bâtiment, il y avait des sensations de brûlure grave aux yeux et un malaise respiratoire, les deux symptômes classiques « de syndrome des bâtiments malades ».
Des plantes d’intérieures à feuillage ont été introduites pour évaluer leurs capacités d’absorption des COV de l’espace nouvellement construit et meublé. Ce filtre naturel à base de plantes a été réalisé avec 15 plantes mises dans des pots standards.
Plus tard la qualité de l'air a été de nouveau examinée et les résultats ont prouvé que la majeure partie des COV avait été éliminés et l’on n'éprouvait plus les mêmes affections lorsqu'on pénétrait dans ce « BioHome».
Ce fut la première application « réelle » utilisant les plantes d’intérieur pour purifier l’air intérieur.
Il faut attendre plus de dix ans, avant qu'en 1984 des études publiées par la NASA démontrent l'efficacité de certaines variétés de plantes sur l'absorption des composés organiques volatils qui polluent l'intérieur des bâtiments.
Enfin, toujours selon la NASA et un rapport publié en 1989 par le docteur Wolverton, "Si l'homme doit évoluer dans des environnements clos, sur Terre ou dans l’espace, il doit s'appuyer sur des supports naturels de vie : les plantes. ".
Plus récemment en 2007, une étude menée par la faculté de pharmacie de Lille, et Plant'air pur (association qui promeut l'utilisation des plantes) corrobore le fait que les plantes épurent l'air ambiant, en soulignant notamment l'abattement des concentrations sur le monoxyde de carbone.
Nous connaissons à présent les effets des plantes sur ces polluants que nous respirons au bureau en moyenne 7 heures par jour....
Voici différentes variétés de plantes :
Ficus Benjamina : absorbe le Formaldéhyde, le Xylène et l'Ammoniac.
Kentia (Howea) : absorbe le Benzène, le Toluène ainsi que l'Hexane.
Spathiphyllum : les polluants décomposés sont l'Ammoniac, le Benzène, le Formaldéhyde, le Toluène, le Trichloréthylène, et le Xylène.
Dracaena : absorbe le Formaldéhyde, le Benzène, le Xylène, le Trichloréthylène.
Areca : absorbe le Xylène et le Formaldéhyde.
Schefflera : décompose le Benzène, le Monoxyde de carbone, le Xylène.
Chlorophytum : absorbe le Toluène, le Formaldéhyde, le Monoxyde de carbone et le Xylène. A voir si utilisée dans l’étude car le physique de la plante est assez disgracieux ...
Caryota mitis: lutte contre le formaldéhyde, l’ammoniac, la pollution émise par les photocopieuse, imprimantes.
Fougère de Boston: elle absorbe de grande quantité de xylène et de formaldéhyde. Vaporisée régulièrement elle permet d’élever l’hygrométrie...
Apporter différentes variétés de plantes, permet également d’enrichir la diversité des formes, la création d’un cadre esthétique étant primordial.
L’ HYGROMÉTRIE
Faisons un point sur l’hygrométrie, son lien avec les plantes et l'homme étant important.
Les plantes citées ci-dessus ont besoin d'une atmosphère plutôt humide pour s’épanouir pleinement et assurer leur rôle de "collaborateur suppléant".
Or l'atmosphère des bureaux est souvent sèche à cause des climatisations et des chauffages.
Un air trop sec est nuisible. La température et le taux d'humidité sont deux facteurs qui doivent être considérés ensemble pour des raisons "naturelles". En effet, notre nez a besoin d'une humidité relative de 50% environ ; avec les climatisations et autres chauffages nous augmentons la température en desséchant l'air ce qui a pour effet de conduire fréquemment à : des rhumes, des éternuements, une impression de nez bouché, de picotements dans les yeux, de lèvres sèches, une gêne dans la gorge (source cabinet ORL Haury et Gagnebin en suisse).
Un projet européen baptisé Officair a permis d'analyser la qualité de l'air dans 167 immeubles de bureaux de 10 pays européens entre 2010 et 2014.
Cette étude porte sur 7000 personnes. 74% travaillant sur des écrans avec une moyenne de 31 heures passée devant ordinateur.
La moitié travaillant en open space, les deux principaux motifs d'insatisfaction sont le bruit et la sensation d'un air trop sec. Certains salariés ne sont pas autorisés à ouvrir les fenêtres (12%).
35% des salariés se plaignent d'avoir les yeux secs et 35% de souffrir de maux de tête. Ces symptômes disparaissent quand la personne sort à l'air libre.
Les plantes grâce à leurs transpirations humidifient l'air, et peuvent répondre à cette problématique d’un air trop sec.
Elles ont aussi besoin d'un apport d'humidité supplémentaire qui peut s'effectuer grâce à l'ajout de billes d'argiles dans les soucoupes, qui restitueront l'humidité à la plante en s’évaporant, contribuant à l’humidification naturelle de la pièce.
LES PLANTES ET LEURS EFFETS PHYSIOLOGIQUES SUR LE CORPS HUMAIN .
D'un point de vu physiologique Urich et Simon ont mis en évidence des changements physiologique entraînant une baisse de niveau de stress (rééquilibrage du rythme cardiaque, baisse pression artérielle et de la tension musculaire) à la vue immédiate des plantes.
Cette diminution des symptômes physiologiques du stress se produit dans les 4 à 6 minutes qui suivent le contact visuel avec les plantes.
Source disponible pour les anglophones en accès libre : international journal of environmental research and public health www.mdpi.com/journal/ijerph
Pour l’anecdote, Vincent Van Gogh en fixant une plante ou un arbre arrivait à maîtriser ses accès de colère….
La suite est à retrouver ici même le mois prochain !