La géobiologie : charlatanisme, pseudoscience ou possibilités nouvelles  ? Partie Une : Approche pratique de la géobiologie.


Cet article fait suite à d’autres, parus dans plusieurs journaux :  « Cheminées cosmotellurique et réseaux sacrés : la géobiologie, cette pseudoscience qui s’immisce dans les projets éoliens » .

Les journaux : Le figaro (version web), Ouest France (version web), science et avenir.fr (version web), se faisaient l’écho de l’incompréhension du développement constant de la géobiologie, et de sa prise en compte notamment avant l’implantation d’éoliennes.

Il s’agit donc de mieux connaître la géobiologie, et de cerner ce qui dans son approche peut poser problème.


Ce présent article est rédigé par un juge et partie ?

Oui car je suis géobiologue, mais auparavant je ne l’était pas, et avant de l’être je suis passé par moult questionnements.

Considérez le point de vue de cet article non comme un article à des fins de défense absolu de la géobiologie (qui n’a pas besoin de moi) mais plutôt comme le partage de l’évolution d’un point de vue sur ce domaine, ayant approfondi mes connaissances théoriques et pratiques sur le sujet, tout en ayant seulement pu effleurer la richesse d’un sujet aussi vaste et profond qui requiert l’apprentissage continu de toute une vie.


Le but n’est pas d’incriminer les journalistes (qui ne font qu’informer à la lumière des connaissances qu’ils ont) mais au contraire d’apporter un supplément de pluralisme - qui ne reflète que mon point de vue - mais dont l’apport me semble utile pour ajouter de la clarté sur un sujet relativement nouveau et surtout méconnu.


La géobiologie (qui rappelons le n’est pas une science) est un domaine qui requiert différents niveaux de lectures : explorer la géobiologie c’est aller de l’intelligible au sensible, d’un usage pratique et pragmatique au service du quotidien vers une ouverture plus spirituelle.

Rejeter d’un bloc la géobiologie sans tenter d’en saisir les nuances c’est se priver à mon sens d’une palette d’enseignements précieux qui nous éclaire davantage sur le monde et sur nous même.

L’idée n’est pas d’en avoir saisi tous les aspects, mais de pouvoir s’ouvrir sans à priori à un domaine longtemps délaissé, oublié, dont les fondements remontent pourtant à des millénaires.


La géobiologie n’est pas sortie de la tête de quelques illuminés durant le XX ème siècle en quête de nouvelle aventures ou de nouvelles croyances new age. Elle prend racine dans la sagesse des civilisations anciennes, au bas mot 6000 ans avant notre ère, c’est un fil que l’on retisse vis à vis de ce savoir oublié, de ce lointain héritage dont on prend peu à peu conscience, en redécouvrant peu à peu les pièces d’un puzzle que les sages les plus lointains avaient su assembler.

Cette vision des choses et les découvertes qui en découlent remettent en question notre vision matérialiste, bien ancrée dans nos esprit depuis au moins la révolution industrielle…

C’est un changement de paradigme...

Car la géobiologie et les valeurs intrinsèques qu’elle implique (respect du vivant, humilité vis à vis des phénomènes rencontrés, ouverture sensible) obligent à une remise en question, d’abord de nous même, de notre mode de vie, puis des valeurs que nous souhaitons impulser à l’avenir pour notre société.


Cela présuppose que nous faisons partie de ce monde, qu’il n’est pas un objet dont on dispose à sa guise et dont on peut tirer profit, au contraire nous avons la responsabilité d’en prendre soin car nous sommes intimement liés.


Considérer la réalité énergétique de ce qui nous entoure revient en un sens à remettre en question la vision matérialiste qui fait le socle (ou le cynisme) de notre société.

N’est ce pas là plus dérangeant que la géobiologie en elle même ?


Alors qu’est ce que la géobiologie ?


Que ceux qui ont été enseigné sur le sujet à l’école, au lycée ou à l’université se manifestent, ils seront certainement moins nombreux que des cheveux sur le crane d’un chauve !

Difficile de connaître ce domaine, sans avoir été le chercher !

Et pourtant ! Il est là, se développe, aujourd’hui prend de plus en plus d’ampleur.

J’ouvre d’ailleurs une parenthèse et prends le pari (d’ami ) de considérer que la géobiologie lorsqu’elle sera mieux comprise sera essentielle à la société de demain d’ici 10,20 ou même 30 ans, car elle est au cœur du respect de l’épanouissement de la vie, elle sera indispensable aux personnes souhaitant vivre dans un lieu en connaissant les perturbations existantes de la même manière que l’on procède aujourd’hui à des évaluations techniques de nos logements ( notamment dans le cadre de vente ou de locations) pour mieux y vivre.

C’est je le crois, le sens de l’histoire que d’aller vers une amélioration de nos conditions de vie en tenant compte de ce que l’on savait déjà auparavant.

Mais pour y parvenir, aussi, faut-il comprendre dès le départ comment et en quoi la géobiologie est liée à la vie de l’homme.


C’est donc courageux amis journalistes que d’oser s’ouvrir à ce domaine, de l’analyser objectivement en conservant des doutes légitimes mais en prenant soin de se délester des peurs et des fantasmes générés mécaniquement par la méconnaissance d’un sujet qui sort des cases de ce dont on a l’habitude de côtoyer.


Démystifions la géobiologie.


On peut catégoriser la géobiologie en deux parties distinctes et complémentaires : l’approche sensible des perturbations de la terre et (plus récemment) les relevés techniques liés à la pollution électrique/électromagnétique engendrées par la technologie moderne, étudiée au moyen d’outils de mesures précis. (étude des champs électromagnétiques).

A l’origine, il s’agit d’un terme dont la racine fait référence à la compréhension de l’influence de l’énergie de la terre sur le vivant.

C’est donc un vocable relativement nouveau, pour designer ce qui a existé depuis tout temps à savoir :  « Là où sont mes pieds, mon corps est il soumis à une influence énergétique favorable ou défavorable (en fonction de ce qu’il y a sous terre) » ?

Vais-je bénéficier d’un apport favorable ou au contraire me sentir mal à cet endroit là, parce que ce qu’il y a en dessous de moi a une influence subtile mais réelle sur mon corps et qui peut m’impacter si je reste de manière prolongée à cet endroit (ex: lit, chaise de travail).

Quelle est l’influence de ce qui m’entoure ?

Quel peut être mon rôle dans ces interactions ?

Il n’est pas question de revenir en arrière, mais en ôtant simplement nos chaussures nous avons coupé ce lien et perdu notre sensibilité naturelle à ressentir la terre, son contact, la portée de son influence.

Le bon sens amérindien n’avait il pas coutume de dire « évitez de mettre des chaussures sinon vous risquez de tomber malade », où les bienfaits de la mise à la terre du corps, les bienfaits du Grounding, Earthing connus (empiriquement) bien avant l’heure.

Pour le moment la démarche géobiologique se rapproche plus du bon sens paysan que de l’ésotérisme nébuleux, ou d’une pseudoscience n’est ce pas ?


Ce qui peut interroger - à juste titre - c’est la manière dont le géobiologue perçoit les perturbations de la terre.

Car la géobiologie fait appel au ressenti (naturel, instinctif, primordial) sensible du corps. Pour cela elle utilise ce que l’on appelle la radiesthésie. C’est l’utilisation naturelle de la réponse musculaire du corps à des stimuli (en l’occurrence ici les effets des perturbations de la terre) qui vont être amplifiés par le mouvement d’instruments : des baguettes parallèle par exemple.


Autrement dit, à la manière d’ un sourcier, le géobiologue oriente son attention sur ce qu’il recherche, un rayonnement nocif dû à une circulation d’eau par exemple, les baguettes réagissent quand il y a de l’eau en dessous car c’est le corps qui a réagi aux effets de ces perturbations.


Sur un plan plus technique nous savons que la circulation d’eau souterraine entraîne à son aplomb une modification du champ magnétique terrestre, le corps le perçoit.

Cette sensibilité du corps est innée, un bébé évite instinctivement les zones perturbatrices, s’il se met toujours du même coté dans son berceau c’est pour se retrouver dans la zone la plus neutre.


Pour le sourcier qui utilise des baguettes, cela lui permet de savoir où creuser un puits, (quelque peu utile pour savoir où s’installer au moyen age lorsqu’il n’y avait pas d’eau courante…) pour le géobiologue c’est nécessaire pour savoir où déplacer un lit si de l’eau coule en dessous, afin de permettre à la personne de pouvoir dormir sereinement, à l’abri des influences énergétiques défavorable lié à la circulation d’eau souterraine.


L’idée c’est de s’adapter à l’influence de son environnement tellurique (de la terre), souterrain, de prendre en compte ses caractéristiques avant de s’installer, plutôt que de les subir après coup.

Ces connaissances étaient connues des romains, nous savons par exemple au travers de traces écrites que la ville de Lugudunum (Lyon) n’a pas été érigée au hasard, les romains se sont assurés de l’absence de perturbations majeures en sous sol avant de bâtir la ville.

Aujourd’hui, les principales failles existantes sont connues et cartographiées (BRGM).

Mais ces connaissances, n’ont pas uniquement permis aux hommes de savoir où creuser des puits, ils ont également su se servir des forces de la terre (tellurique) pour aider l’homme à s’élever spirituellement au travers d’ouvrages tels que les dolmens, puis les églises romanes et les cathédrales construits sur des site telluriquement remarquables.


D’importantes et précieuses recherches ont été entreprises ces dernières décennies par d’éminents géobiologues, ils ont mis en avant dans leurs ouvrages l’étendue des connaissances et la grande sagesse dont ont fait preuve ces bâtisseurs de génie. (vous pouvez consulter les livres de Jacques Bonvin, Stephane Cardinaux ou Georges Prat pour en apprendre plus sur le sujet).


De génie oui, le mot n’est pas galvaudé car lorsqu’on prend la mesure des connaissances qu’ils avaient et ce qu’ils ont réussi à faire (je pense aux bâtisseurs de cathédrales qui ont pris en compte la circonférence de la terre - on est au moyen âge ! - pour ériger leur œuvre) on ne peut qu’être admiratif du résultat, pensé pour être utile à l’humanité entière.

C’est pourquoi dans cette partie de la géobiologie, où est utilisé la sensibilité naturelle du corps on est plus proche d’un art que d’une science.


La (re)découverte à eu lieu au cours du XX-ème siècle, c’est de manière tout a fait étonnante que le docteur Hartmann a redécouvert le fameux réseaux global (Nickel).

Médecin, il ne comprenait pas pourquoi dans certaines chambres, certains de ses patients déclinaient plus vite.

Il a cherché la cause de ces déclins fulgurants et inexpliqués, il a (re)découvert l’existence du réseaux nickel, qui amplifie les perturbations existantes (notamment au niveaux des croisement de ce réseau). Il a mis en évidence l’influence des énergies de la terre et l’existence de points géo pathogènes. Le réseau Fer à été (re)découvert par Curry par la suite.

Sans rentrer dans les détails, on sait que ces réseaux sont organisés de manière structurés selon un axe nord/sud est/ouest ou à 45 degrés de ceux ci. Il y en a beaucoup d’autres, utilisés favorablement par ceux qui ont érigés les nombreux sites sacrés que l’on connaît aujourd’hui.


Pour comprendre la réalité de ce phénomène, il faut prendre le temps de respirer, de faire le vide et de se mettre à l’écoute de son corps.

En se positionnant précisément au dessus d’un point tellurique défavorable (géo pathogène) quelle est la sensation que l’on a dans son corps ? c’est subjectif mais cela permet de comparer et d’affiner ses ressentis.

On peut réaliser un petit test de tonicité musculaire (à l’aveugle, sans que la personne ne sache ce qu’il y a en dessous) à divers endroit, ces petits tests ludiques démontrent immédiatement comment la vitalité du corps est impactée et sont révélateurs des influences énergétiques naturelles de la terre.

La géobiologie permet d’entrevoir la possibilité d’une influence énergétique bien plus vaste que celle que l’on connaît ou dont on a même conscience.

C’est une chance à saisir, une opportunité de faire grandir les hommes, de nous rappeler que nous sommes liées à notre Terre et physiquement et énergétiquement.

Nous couper d’elle est une erreur que nous avons faites et qui nous a conduit à commettre des massacres écologiques.

La géobiologie nous rappelle l’espace sacré sur lequel nous sommes.


La seconde partie dédiée à un autre aspect de la géobiologie paraîtra bientôt.


Restez à l’écoute !